Pour dépasser ces limites, l’aquaponie doit être envisagée non pas comme une solution unique, mais comme une composante d’un système plus large. C’est en combinant différentes pratiques agricoles et alimentaires qu’un foyer peut se rapprocher de la véritable autonomie.
Un potager en pleine terre, par exemple, complète parfaitement l’aquaponie. Il permet de cultiver des légumes racines, des légumineuses et certaines cultures extensives impossibles à produire dans l’eau. Un poulailler offre une source régulière d’œufs, tout en participant au cycle du compost grâce aux fientes et aux restes alimentaires. La culture de champignons, de micro-pousses ou de spiruline enrichit encore la diversité des apports nutritionnels. Et pour aller plus loin, intégrer une dimension énergétique, panneaux solaires, bois, biogaz, permet d’alimenter les pompes, l’éclairage et le chauffage nécessaires à certains systèmes aquaponiques, renforçant ainsi l’indépendance globale.
En réalité, l’aquaponie fonctionne comme un pilier central dans une stratégie d’autonomie alimentaire. Elle apporte fraîcheur, protéines et rendement, tandis que les autres pratiques viennent compléter les manques. C’est cette synergie qui permet de créer un écosystème domestique résilient et durable.